Les hernies inguinales constituent une pathologie chirurgicale bénigne très fréquente dont le diagnostic est simple mais le traitement chirurgical ne doit souffrir d’aucun retard.
Durant nos trois années de formation (stages hospitaliers), nous avons été marqués par le retard avec lequel certains patients, souffrant de hernie inguinale depuis plus d’un an arrivaient en consultation, entrainant ainsi une prise en charge difficile. Face à ce problème, nous avons décidé de mener une étude sur « les causes pré hospitalières de la prise en charge tardive des hernies inguinales » à l’HRB. D’où la question de recherche : qu’elles sont les causes pré-hospitalières qui entravent la prise en charge des hernies inguinales ? Pour répondre à cette question, nous avons mis sur pied un objectif général qui est de contribuer à la réduction des délais de prise en charge des hernies inguinales des populations de notre lieu d’étude.
Nous avons mené une étude descriptive sur une période de 7 mois, (Octobre 2012-Avril 2013 » portant sur une série de 30 cas de hernies inguinales, recueillies dans le service de chirurgie de l’HRB et dans deux autres structures (PMI/CNPS et HEPC). Pour avoir les données, nous avons établir un questionnaire contenant 21 questions.
Après dépouillement des résultats de l’enquête, nous avons constaté que :
– 73,34% des répondants connaissent en majorité la définition et les symptômes des HI alors que la prise en charge est tardive.
– 52,27% arrivent en tard en consultation à cause des du manque de moyens
– 15,91% à causes de la distance.
Etant donné le caractère évolutif de cette pathologie vue les complications comme l’étranglement, un accent particulier doit être mis sur l’IEC aux populations et aux tradi-praticiens en rapport avec la prise en charge des hernies inguinales.