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Résumé

La diversification est un facteur non négligeable dans la stratégie de minimisation de risque associé à la détention d’actifs risqués. La diversification ne se cantonne pas aux choix des actifs, mais s’ouvre aussi aux marchés boursiers dans lesquels on fait des placements. Ce faisant, il est possible d’opérationnaliser l’effet de diversification en redistribuant ou en déplaçant temporairement et à l’occasion une partie des avoirs financiers vers d’autres marchés internationaux et de réduire ainsi le risque purement national. Néanmoins, le contexte économique international actuel est caractérisé par le phénomène de la globalisation financière qui a imposé plus de réformes sur les systèmes financiers nationaux. Ces réformes ont conduit à des transformations drastiques et ont ouvert la voie au processus d’intégration et de rapprochement des mouvements globaux des marchés.

Dans un contexte multivarié où toutes les variables sont dynamiques, notre travail à l’ambition d’analyser les liens entre les corrélations conditionnelles des rendements boursiers, leur évolution et les gains éventuels générés par la diversification internationale.

Notre analyse porte sur six marchés nationaux et un indice du marché mondial : quatre marchés développés qui sont : la France, la Grande Bretagne, Le Japon et les Etats-Unis et deux pays émergents à savoir : Le Hong Kong et le Singapour, ces marchés représentent plus de 67% de la capitalisation mondiale. Nous avons puisé les indices MSCI à fréquence mensuelle de Datastream international et couvrant la période de janvier 1973 à décembre 2007.

Nous retenons une modélisation multivariée récemment développée (BEKK–GARCH) pour estimer simultanément, les corrélations conditionnelles entre les rendements boursiers des six pays.

Nos résultats empiriques indiquent que contrairement à l’avis de nombreux auteurs qui préconisent que l’augmentation des corrélations des marchés domestiques aurait diminué les gains émanant de la stratégie de la diversification internationale, ces gains restent significativement positifs pour tous les marchés. Mieux encore, ils ne présentent à première vue aucune tendance à la baisse malgré l’intégration financière grandissante.

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