Les évènements des dernières décennies ont montré que l’industrie de
l’assurance avait besoin d’acteurs en dernier ressort. La réassurance remplit ce rôle
en mutualisant, dans l’espace et dans le temps, des risques de pointe, de gravité
inattendue, de fréquence très lointaine et de survenance aléatoire, risques qu’un
assureur seul ne peut mutualiser lui-même : les grandes catastrophes, les grands
risques sériels, les responsabilités civiles de longue période et le risque de
développement ne sont pas mutualisables dans le portefeuille d’une seule société
d’assurance.