123. Par ses caractères vécus, imposés, la fratrie peut être détachée de la référence classique au lien de parenté partagé par ses membres. Cette nouvelle définition impose de vérifier si l’étendue actuelle de la fratrie est justifiée alors qu’elle reste définie en droit par l’existence d’une filiation commune. Or, tandis que la convergence des fratries utérines, consanguines et germaines conduit à une mise à l’écart critiquable des quasi-fratries (§1), le droit positif ne permet d’aménager que de manière imparfaite des rapports de fraternité lorsqu’ils sont ignorés par la loi (§2).
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