La perte de chance s’analyse comme une sorte d’altération du lien de causalité. La faute du praticien doit avoir de façon certaine fait perdre au patient une chance de ne pas subir son mal. Finalement, en matière de perte de chance, une seule incertitude peut exister. Il s’agit de celle qui affecte le lien de causalité entre la faute et le dommage final du patient. Pourtant, il est permis de douter quant à l’existence même d’un lien de causalité entre le fait générateur et le préjudice de perte de chance en matière de responsabilité médicale (1). Le problème du consentement en matière de perte de chance marque encore plus ce relâchement causal (2).
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