A l’origine l’essaimage est un processus biologique que l’on observe dans la nature : Lorsqu’une partie des abeilles quittent la ruche avec une reine (essaim) pour former une nouvelle colonie. Dans le jargon de l’entreprise c’est le une mesure d’accompagnement mise en place par la direction pour favoriser la reprise d’entreprise ou la création d’une autre entité par un ou plusieurs salariés.
L’aide peut être de différentes natures : un accompagnement du créateur par un conseiller tout au long de son projet (appui méthodologique, conseils, réseau relationnel…) ; matérielle (l’entreprise fournit les technologies nécessaires) ; financière (prime d’aide au démarrage, prêt bonifié…) ; logistique ou encore commerciale (l’entreprise s’engage à passer des commandes).
La différence majeure entre les deux terme est que l’intrapreneuriat n’est pas un moyen incitant le départ volontaire des salariés, même s’il se conclut souvent de cette façon. La nouvelle activité qui découle de ce processus peut être externalisé (spin off) mais elle peut donner lieu à une nouvelle division (diversification) ou intégrée à une division déjà existante (spin in). En France l’essaimage est mal perçu, car souvent comparé à un outil de réduction de salarié, alors que l’intrapreneuriat est un outil favorisant l’énergie interne dans un but de croissance externe (nouveaux produits, services…) ou une croissance interne (nouvelle façon de travailler, nouveaux process…).
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