1) S’attendre à des financements et ressources généreuses :
En effet, même si le projet détient l’approbation des cadres dirigeants, il va sans cesse falloir convaincre et persuader afin de mériter le financement et les différentes ressources qui seront nécessaires à l’élaboration du projet. Des obstacles considérables feront partie des étapes à la mise en place du projet. Certains collaborateurs ressentiront un sentiment de jalousie et en profiteront pour régler leur compte, d’où la nécessité de ne pas se laisser abattre, un moral de fer fera de l’Intrapreneur un gagnant. N’oublions pas qu’un projet peut être divergeant de la stratégie initiale de l’entreprise.
2) Hésiter faute de connaissance ou de succès :
Dans un parcours intrapreneuriale il y a la notion de parcours qui fait référence à un processus avec de nombreuses étapes. La première étape est celle qui fait ressortir ce que l’on a et ce que l’on sait. Si les connaissances manquent, un parrain ou des experts seront là pour apporter leur aide. Créer des partenariats, rendre des services, en recevoir en retour, c’est le ratio contribution / rétribution = 1 qui est mis en jeu. Enfin il est important d’être lucide, le succès peut venir longtemps après la finalité du projet, tout dépend de la vision à laquelle on a jaugé les résultats (court, moyen, ou long terme). La condition du succès n’est pas le projet, mais bel et bien l’individu. Enfin toujours garder en tête que le succès vient à soi si et seulement si on va le chercher.
3) Ne pas s’investir entièrement à la réalisation du projet :
Si vous vous dites “Je vais essayer, on verra si cela marche“… autant ne pas penser à développer un projet interne. Même si la prise de risque fait partie intégrante du parcours intrapreneuriale, il est nécessaire de garder les pieds sur terre, ne nous leurrons pas, le but étant que le projet aboutisse avec succès. L’investissement du projet requiert des efforts à 110%, se surpasser est une règle d’or, toujours avoir une longueur d’avance pour ne pas se laisser déborder par les évènements. Une organisation apprenante est efficace dans un projet intrapreneurial, si ce n’est pas le cas il faut apprendre, réseauter, lire, étudier, se former… Ne pas oublier que le marché est changeant d’où la nécessité de devoir s’informer et de rester présent au sein du marché du travail. L’isolement est nocif dans un parcours intrapreneurial.
4) Vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué :
Il est important de communiquer en interne, la nuance est de communiquer intelligemment. Parler trop vite avant d’avoir réalisé quoique ce soit tendrait à décrédibiliser. L’image de l’Intrapreneur doit rester lisse, une image frivole tendrait à démotiver l’équipe. L’information est la clé de la réussite, elle doit être mesurée et pérenne. Un profil bas est important d’autant que les chances de réussite du projet apparaissent incertaines : le « buzz » peut avoir des effets négatifs (jalousie, sabotage, dé crédibilisation…). Des éclats de visibilité doivent apparaitre au bon moment.
5) Abandonner par frustration :
En ne prenant pas son projet au sérieux, on devient vite frustrés. C’est que l’on appelle la loi de l’éphémère transcendance :
– On commence à 200%, on est très excité par l’entreprise.
– On démarre le projet sur les chapeaux de roue, en étant très occupé.
– On fait de la publicité, on en parle à toutes ses connaissances.
– Tout le monde applaudit, encourage.
– Puis on se sent vite floué
– On cherche alors des responsables de l’échec…
Soyons réalistes : créer et développer un projet requiert des efforts. Cela requiert aussi de considérer le paradigme suivant : si cela ne marche pas, la faute comme le succès reste partagé. Si l’on ne souhaite pas prendre le temps et faire des efforts pour apprendre, se former, et développer l’entreprise, alors on court à l’échec.
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