L’Etat haïtien dans le souci de combattre la corruption dans le système judiciaire
a jugé bon de ratifier au mois de juillet 2002 la convention interaméricaine sur la
corruption. Cet instrument constitue un nouvel élément légal pour les
magistrats de trancher en toute quiétude sur les cas de corruption.
Les législateurs haïtiens en sont conscients que ce mal sape et détruit tout le
système et mérite à tout prix qu’on lui trouve une solution. C’est en ce sens que
le député Guy Gérard Georges(2), questeur à la chambre basse eu à déclarer à la
suite du discours du président René Préval, prononcé le 18 mai 2007 que :
« Nous avons en effet compris qu’il faut une levée de bouclier pour faire échec au
fléau de la corruption qui gangrène nos Institutions Publiques et Privées, car elle
est dans toutes les structures du gouvernement d’Haïti ».
Dans cette optique, plusieurs institutions se montrent leur visibilité comme : La
Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA); Unité
de Lutte Contre la Corruption(3) (ULCC), Unité Centrale de Renseignements
Financiers (UCREF), Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP),
Fondation Héritage pour Haïti (LFHH), section haïtienne de Transparency
International (TI) et la justice sont autant d’instances existants en Haïti dans
cette lutte.
2.- Guy Gérard Georges, député de la circonscription Torbeck / Chantal
3.- Décret portant création de l’ULCC, 13 septembre 2004
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