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Section2. Mise en évidence théorique de la répercussion du comportement grégaire sur la volatilité des cours boursiers

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Le comportement grégaire se manifeste dans les marchés financiers par le fait que les
investisseurs agissent en tant que troupeaux à la même action en l’achetant (la vendant)
au même temps même s’il n’existe pas une information qui supporte leurs actions, ces
dernières seront à la suite déstabilisées et induisent la volatilité excessive dans les marchés
financiers(25).
La relation entre le comportement des investisseurs et la volatilité du marché à été
examinée dans des recherches antérieurs et dans divers marchés financiers, la majorité
des retrouvailles soutiennent l’idée que la volatilité s’accroit avec les investisseurs
irrationnels(26) et avec les maux informés et la liquidité sur les marchés(27).
Toutes les études évoquées ci-dessous attestent avec force que la volatilité excessive
apparait comme une conséquence du comportement grégaire :
En effet, West(1988) supporte le fait que la volatilité excessive est due essentiellement
à des phénomènes de modes ou de manies.
De plus, Topol(1991), Orlean(1995), Christie et Huang(1995) et Shiller(2000)
déclarent que le comportement grégaire des investisseurs alimente l’exubérance
irrationnelle des marchés et fait amplifier les niveaux de volatilité. Cette intuition a été
appuyée par Eichengreen et al. (1998) pour le cas de la crise asiatique.

Dans la même lignée d’idée, Calvo et Mendoza(1998), Choe, Kho et Stulz(1999) et
Chari et Kehoe(2002) retiennent que les investisseurs qui s’engagent dans des stratégies
de suivisme et des boucles de rétroaction, peuvent passer notablement les cours loin de
leurs valeurs fondamentales et contribuer substantiellement à un excès de volatilité sur les
marchés qu’ils y accèdent.
En outre, Shiller (1990), Morris et Shin (1999) et Persaud (2000) concluent que
l’adoption du mimétisme par les participants aux marchés amplifie la volatilité,
déstabilise les marchés et augmente la fragilité du tout le système financier.
Cette relation à été documentée, également, par Avramov, Chordia et Goyal (2006),
qui prétendent que le mimétisme et les négociations à contre-courant ont un fort impact
sur la volatilité quotidienne.
D’autre part Oehler et Chao(2002) ont identifié une relation positive entre le volume
de transaction et la volatilité excessive, et ce car en analysant le comportement grégaire, ils
ont aboutit à ce qu’il intensifie le volume de transaction dans un sous-ensemble de titres
et, par, conséquent, augmente la volatilité potentielle des prix. Ce ci a été confirmé plus
récemment par l’étude empirique de Tan et al. (2008) qui ont constaté, en analysant le
marché boursier chinois, que le comportement grégaire des investisseurs amplifie la
volatilité des rendements et les volumes de transaction.
Dans le même ordre d’idée, Cajueiro et Tabak (2009) constatent, qu’en adoptant des
stratégies de suivisme, les investisseurs peuvent contribuer à un excès de volatilité sur les
marchés y opérant.

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