Les efforts engagés dans la mondialisation peuvent engendrer des problèmes d’insécurité pour les entreprises notamment quand l’écart grandissant entre les pays riches et les pays pauvres est potentiellement générateur d’actes de terrorisme et de crimes.
En effet la liste des évènements que les gestionnaires de risques baptisent « risques d’insécurité » ne cesse de s’allonger. Ces risques, qui ont fait l’objet de nos développements antérieurs, sont généralement scindés en trois catégories. Il y a les risques humains pris en compte principalement dans le cadre de la gestion du risque pays, les risques portant sur les actifs financiers de la société qui, dans le processus de gestion des risques, relève de la gestion du risque financier. Enfin ces dernières années, avec le développement des technologies de l’information et des télécommunications, est apparue une nouvelle génération de risques dont la gestion relève du processus de protection des données critiques de la société.
On a vu, également, que les évènements susceptibles de compromettre la sécurité d’une organisation se répercutent bien au-delà de sa réputation, ses revenus ou encore sa production. En effet il existe une connections étroite entre les évènements liés à la sécurité classés comme politiques, financiers, opérationnels et ceux affectant la réputation. Voilà pourquoi, aujourd’hui, dans un monde globalisé la priorité doit être mise sur la gestion des risques politiques, financiers et liés à la responsabilité d’entreprise. Démarche que les entreprises adoptent de plus en plus, dans leur grande majorité, ce qui est encourageant quand à la sécurisation des échanges internationaux et à la préservation des savoir-faire technologiques.