Les catastrophes majeures d’origine naturelles et humaines ont de telles conséquences qu’elles marquent l’environnement et les esprits. Si ces événements sont des périls sans précédents matériels et humains, il ne faut pas omettre leur côté positif. L’incendie qui a ravagé Londres en 1666 a engendré la création du Lloyd’s, du nom de la taverne qui fut l’un des rares bâtiments de la City of London toujours debout. Cette tragédie a toujours un écho à l’heure actuelle car le Lloyd’s est l’un des acteurs principaux du monde de l’assurance mondiale. Ce sinistre a induit également des nouvelles normes de reconstruction, plaçant la brique, plus résistante au feu au coeur de la construction britannique, il en va de même pour la création de corps de pompiers. Le tremblement de terre à Lisbonne en 1755 a lui aussi, marqué son temps et son époque, de nouvelles normes de construction, notamment au niveau des fondations ont été mises en place en réponse à l’événement.
L’assurance, vecteur de protection, innove et se réinvente afin de rester efficiente et cohérente pour ses assurés. Dès lors, les sinistres majeurs, constituent un retour d’expérience sans pareil et sont des axes d’amélioration de l’activité d’assurance, post sinistre, (Chapitre 1) tout comme dans l’élaboration de nouveau produits qui répondent mieux aux besoins réels, en mutation (chapitre 2).