Le préjudice professionnel subi par la victime revêt des formes multiples. Il peut se
traduire par des gains manqués, plus ou moins importants selon la durée de son invalidité,
ainsi que par des difficultés dans son activité ou son parcours professionnel suite à l’accident.
En effet, la vie professionnelle est composée de nombreux paramètres, dont notamment les
revenus, les conditions de travail, les motivations et les qualités professionnelles(17).
L’évaluation du préjudice professionnel de la victime directe suppose de prendre en compte
non seulement les pertes de revenus (Chapitre I) mais aussi les autres répercussions dans la
sphère professionnelle (Chapitre II).
17 Etats généraux du dommage corporel, Actes de colloque, 3e atelier : La nomenclature Dintilhac, 3 ans
d’application, Gaz. Pal., 10 avril 2010.