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De la réinsertion à la prévention de la récidive : quel processus de professionnalisation pour les Conseillers Pénitentiaires d’Insertion et de Probation ?

CNAM
Conservatoire National des arts et métiers
Chaire de travail social et Intervention Sociale
Master de recherche
Travail social, action sociale et société
Année : 2011
Yann COUZIGOU
Sous la direction de M. Guillaume MALOCHET

L\’entreprise culturelle face à ses marchés

Le produit marketing s’adaptant à une demande consommateur précise, il cible un marché restreint et clairement identifiable. Par la suite, la stratégie marketing amènera à la segmenter afin d’en parfaire la portée. Pour le produit culturel, tout est plus compliqué. Le marché qu’on appellera “définitif”, le public donc, est disparate et composite ; d’autant que […]

Etat des lieux

L\’entreprise culturelle face à ses marchés

A) La guerre civile russe

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1) L’Armée rouge

C’est durant la guerre civile russe (1917-1921), que le terme de « guerre révolutionnaire » prend tout son sens. Elle oppose deux forces principales : d’un côté les « Blancs », c’est-à-dire les généraux tsaristes, désireux de restaurer l’autorité monarchique en Russie, de l’autre les « Rouges », c’est-à-dire les bolcheviks, partisans de l’abolition définitive […]

2) La guerre russo-polonaise (Février 1919-Mars1921)

Conformément à sa mission, l’Armée rouge est conçue dans le but d’exporter la révolution : « le décret du Conseil des commissaires du peuple du 12 janvier 1918, qui créa une armée régulière, fixait en ces termes sa destination : « Le passage du pouvoir aux classes laborieuses et exploitées rend nécessaire une armée nouvelle […]

3) L’abandon du communisme de guerre

Pour vaincre et sauver la révolution, les bolcheviks, au cours de la guerre civile russe, n’hésitent pas à avoir recours à des méthodes rigoureuses, approchant les limites extrêmes de la sévérité et du supportable. Parmi elles, le communisme de guerre, qui se traduit par l’application de réquisitions forcées dans les campagnes pour nourrir les villes […]

B) Trotski, chef de guerre révolutionnaire

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1) Le commissariat aux affaires militaires

En plus du théoricien révolutionnaire, Trotski est connu pour le haut poste qu’il occupe cinq années durant à la tête du Commissariat aux affaires militaires, organe suprême du commandement militaire des bolcheviks, duquel il prend part à la conduite de la guerre contre les armées blanches de Denikine. C’est bien Trotski qui organise et commande […]

2) Le train

Pour assurer une bonne transmission des ordres et soutenir le moral des troupes durant la guerre civile russe, un train est mis à la disposition du Commissaire aux affaires militaires, c’est-à-dire Trotski, et de son Etat-major. Dans ce train, Trotski compte cinq secrétaires particuliers. Quatorze membres de l’équipe technique voyagent à bord (on compte notamment […]

3) La critique d’une pensée controversée

Connu pour être un inlassable travailleur, Trotski, par la lecture surtout, se cultive continuellement, le champ militaire ne faisant pas exception à son avidité de connaissances. Aussi apprenons-nous que les ouvrages classiques traitant de la guerre n’ont plus de secrets pour lui : « Ses connaissances de théorie militaire en général n’étaient toutefois pas négligeables. […]

C) Les moyens de lutte des années 1960 en France

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1) Le rôle du syndicat

Dans la pensée trotskiste, le syndicat joue, en effet, un rôle important. Il s’agit de « l’outil » principal des travailleurs, usité par ces derniers pour mener à bien leurs actions revendicatives, c’est-à-dire leur lutte : « Nous considérons qu’il est temps de réagir : les syndicats sont l’instrument dont disposent les travailleurs »174. Ici, […]

2) Les délégués

Les syndicats, organisés, ou du moins sensés l’être, ont à leur tête des délégués syndicaux, élus par les militants et mandatés par ces derniers pour porter et défendre leurs revendications devant la direction patronale. En un mot, ils sont chargés de la bonne conduite de la lutte des classes au sein de l’usine. Voie Ouvrière, […]

3) L’échec des grèves tournantes

La grève tournante est une grève « qui affecte successivement divers ateliers ou services d’une entreprise »187. Par sa nature même, elle est rejetée en bloc par les 74 mouvements se revendiquant de la défense du prolétariat, dont les trotskistes, convaincus de l’aspect nocif de la grève tournante, appelée également « grève partielle » : […]

Troisième partie : Les limites de la Guerre révolutionnaire

77 Introduction : Nous en arrivons à la troisième et ultime partie de notre ouvrage, sorte de conclusion avant la conclusion, dans laquelle les limites de cette Guerre révolutionnaire seront étudiées. Pour ce faire, nous baserons notre analyse sur la critique d’un marxiste autrichien, Karl Kautsky, puis nous continuerons en arrêtant notre regard sur certains […]

Chapitre 5 : Des dissensions au sein d’un même camp

79 Page suivante : A) La critique de Karl Kautsky Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste

A) La critique de Karl Kautsky

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1) Dictature du prolétariat ou autocratie bolchevique ?

En 1920, la guerre civile fait rage depuis bientôt quatre ans en Russie, et l’ensemble du monde prolétaire a les yeux rivés vers l’est de l’Europe. 1920 s’avère une date capitale pour la classe ouvrière internationale, confrontée désormais au choix de rallier la IIIe Internationale révolutionnaire pilotée par Moscou, ou rester « fidèle à la […]

2) La vengeance

Effectivement, la politique des bolcheviks, sitôt le pouvoir conquis par ces derniers, est l’expropriation, aussi bien économique que politique, de toutes celles et ceux regardés comme des bourgeois, mais pas seulement : « Les bolcheviks arrivèrent au pouvoir par un coup d’État merveilleusement préparé, qui leur livra d’emblée tout l’appareil gouvernemental. Et ils utilisèrent immédiatement […]

3) Le socialisme

En dernier lieu, Kautsky voit dans la politique bolchevique un marxisme faussé et un socialisme détourné. Il vilipende ainsi le marxisme « sélectif » des bolcheviks : « Celui qui prétend se rapporter à Marx dans la question de la terreur n’a pas le droit de s’en tenir à ses opinions de 1848 en négligeant […]

B) Les rivaux

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1) l’Ecole marxiste autrichienne

Dans son livre Terrorisme et communisme (l’anti-Kautsky), Trotski s’en prend effectivement à l’Ecole marxiste autrichienne, à laquelle appartient d’ailleurs Karl Kautsky209. Cette dernière est, aux yeux de Trotski, sujette à la passivité et à la capitulation : « Le marxisme autrichien est la théorie pédante et majestueuse de la passivité et des capitulations »210. La […]

2) Les mencheviks

Par opposition au courant « bolchevik », qui signifie les « majoritaires », le courant menchevik signifie les « minoritaires ». Il désigne le groupe opposé aux bolcheviks, au sein du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) fondé en 1898, sur la question, principalement, de la révolution. En 1903, un schisme politique divise le parti […]

3) Les proudhoniens

Les derniers rivaux, dont nous souhaitons étudier le cas dans ce travail, sont les proudhoniens, baptisés ainsi en l’honneur de Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), théoricien de la « démocratie ouvrière ». Ceux-ci condamnent au même titre que Karl Kautsky les actes de violence révolutionnaire, et ont pour ambition politique une mutualisation des moyens de production, désireux […]

C) L’aristocratie ouvrière

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1) Les dirigeants syndicaux

Les dirigeants et certains délégués syndicaux, en effet, sont les premiers montrés du doigt par les trotskistes, qui les accusent de beaucoup de maux, mais dont le plus grave est certainement de contribuer à l’exploitation capitaliste qui, rappelons-le, n’est ni plus ni moins que la cause principale de la « Guerre révolutionnaire » dans la […]

2) Le Parti Communiste Français

Pour les trotskistes, le Parti Communiste Français (P.C.F.) est, dès sa création, un parti politique stalinien, c’est-à-dire en contradiction flagrante avec les idées marxistes, et tourné contre la pensée de Trotski et de ceux qui s’en réclament : « A peine né, le Parti Communiste allait devenir un parfait parti stalinien, et les révolutionnaires français […]