Comme nous venons de l’affirmer, le Parti Socialiste est un parti réformiste, c’est-à-dire considérant que la seule méthode de lutte valable est celle du débat, et que seule la démocratie a le pouvoir de mobiliser les masses en vue de la victoire finale. Par conséquent, toute forme de violence est condamnée. C’est là le point […]
94 Page suivante : A) L’échec de l’Armée rouge Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Page suivante : 1) Les Oppositionnels Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Cet échec de l’Armée rouge, est directement lié à ses origines. Dès la création, en effet, de l’Armée rouge, en février 1918, et durant la guerre civile russe, une contestation au sein de cette même armée se forme, contestation à laquelle prennent part pour une grande majorité de futurs staliniens (Toukhatchevski, Boukharine, etc…) : « […]
En effet, dans les années 1920, et principalement sur le continent européen, une série de révolutions d’extrême-gauche, trotskistes, avorte. Ces révolutions, mal conduites, entraînent une perte de confiance du prolétariat européen en lui-même et en ses propres facultés. Le résultat, caractérisé par un reflux massif du mouvement révolutionnaire international, surtout européen, ne se fait pas […]
A bien des égards, l’évolution qui est celle de l’Armée rouge en URSS dans les années 1930, est emblématique de la politique menée par Staline, et que Trotski n’hésite pas à qualifier de trahison. Le titre de l’ouvrage La révolution trahie, ouvrage qui analyse notamment durant un chapitre entier cette évolution de l’Armée rouge en […]
Page suivante : 1) Le F.N.L vietnamien Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Les limites de la « Guerre révolutionnaire » tiennent entre autres, selon les trotskistes, à une trahison de leurs idéaux et de leur combat par une bourgeoisie qui progresse sous le masque du marxisme-léninisme dans les pays en voie de développement. Déclarant soutenir les peuples et leur promettant la liberté en cas de victoire contre […]
Le stalinisme, qui tire son nom de Iossif Vissarionovitch Djougashvili, dit Staline (1878-1953), successeur de Lénine à la direction de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, de 1924 à 1953240, symbolise par excellence, pour les trotskistes, la trahison à la cause du prolétariat international et des opprimé(e)s en tous genres. C’est lui qui est jugé grand […]
La « Guerre révolutionnaire » dans la pensée trotskiste constitue donc pour le chercheur ambitieux un sujet riche et, par conséquent, intéressant. Cette richesse trouve sa justification dans la diversité de ce sujet, qui oscille entre théorie et pratique. En effet, il offre à l’étude un cocktail pléthorique de concepts, à la fois politiques […]
Mes remerciements vont aux personnes suivantes : – Tout d’abord, mon Directeur de Mémoire, M. Hubert Heyriès, pour ses qualités exceptionnelles de gentillesse, de patiente et d’écoute qui ont amplement contribué à la rédaction de ce travail ; – Tous les professeurs de l’UFM, qui ont contribué à me donner la méthode et la rigueur […]
3 L’objet de cette étude est ici de coucher sur le papier et d’analyser la « Guerre révolutionnaire » dans la pensée trotskiste. Le terme « trotskiste », adjectif qualificatif dérivé de « trotskisme », « trotskisme » étant un néologisme forgé au XXe siècle, sert à désigner et englober toutes celles et ceux se […]
15 Introduction : Dans cette première partie, nous nous pencherons sur les motifs de la Guerre révolutionnaire. Cette dernière trouve ses sources dans la lutte des classes, concept marxiste constituant selon Marx et Engels le « moteur de l’histoire », et qui voit s’opposer depuis l’Antiquité des classes sociales dont l’enjeu est constitué par l’accaparement […]
17 Page suivante : A – Les exploités Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Page suivante : 1) Le prolétariat Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Conformément à ce que nous avons déclaré dans l’introduction de notre première partie, la lutte des classes, ou lutte de classes, repose sur un affrontement entre des exploiteurs et des exploités, entre oppresseurs et opprimés. Au premier rang de ces opprimés, nous retrouvons le prolétariat, constitué des classes ouvrière et paysanne. Ces ouvriers et paysans, […]
Effectivement, si les femmes ne constituent pas une classe sociale, leur genre en font, elles aussi, des victimes de l’exploitation, de l’oppression : « La femme sert toujours de double exploitée, et, seule, une société ne recherchant pas le profit mais l’épanouissement des individus pourra supprimer cette injustice »21. Le qualificatif de « double exploitée […]
La dernière catégorie d’exploités et d’opprimés sur laquelle nous avons choisi de travailler, est celle des Noirs Américains. Dans la pensée trotskiste, en effet, le racisme est condamnable et condamné. Les Noirs Américains, qui luttent dans la seconde moitié du XXe siècle aux Etats-Unis d’Amérique pour leur émancipation et la reconnaissance de leurs droits civiques, […]
Page suivante : 1) Capitalisme et Impérialisme Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Au premier rang des exploiteurs, on trouve le Capitalisme et, dans sa forme suprême, l’Impérialisme27. Le Capitalisme peut être vu comme un système où cohabitent idéologie et économie, et dont le but est de générer du profit : « Depuis que le régime capitaliste existe, son seul impératif est le profit »28. Ce profit, est […]
Le Capitalisme et l’Impérialisme forment un système, c’est entendu. A la base de celui-ci, on trouve la bourgeoisie, entité politico-économique constituée de patrons, de personnes riches, qui, dès 1789 en France, s’émancipe du pouvoir arbitraire de l’Absolutisme grâce à la Révolution Française, pour s’imposer comme la classe dominante de la société. Cette bourgeoisie, répondant aux […]
Effectivement, le patronat est désigné comme ennemi du prolétariat d’une façon on ne peut plus explicite : « Le patronat, voilà l’ennemi »46 ! D’une façon générale, les grands patrons, sont des bourgeois. Ce sont eux qui détiennent le pouvoir économique, du fait qu’ils sont propriétaires des usines dans lesquelles travaillent les ouvriers exploités, et […]
Page suivante : 1) Les rapport des forces Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
La lutte des classes, concept marxiste53, est avant tout une question de rapport des forces. De ce rapport des forces, les faibles et les exploités trouvent leur salut dans le nombre qu’ils peuvent opposer à leurs exploiteurs, et cette question est pour eux fondamentale. Ainsi, dans son article du 3 décembre 1962, Voie Ouvrière prévient […]
La lutte des classes, ne peut être menée à bien par les exploités sans une organisation de leur lutte, de leur combat. Dans le cas du prolétariat, il s’agit de constituer un authentique Parti Ouvrier Révolutionnaire, instrument de conquête du pouvoir par le prolétariat, puisque, rappelons-le, « Le prolétariat international s’est donné pour tâche de […]
La grève constitue en France un droit reconnu par la loi bourgeoise, et permet à tous les travailleurs qui le désirent de stopper tout travail, c’est-à-dire toute activité permettant la production de biens et de services pour une période plus ou moins longue, et selon différents schémas (que nous aborderons dans la seconde partie de […]
30 Page suivante : A) La mission historique du prolétariat Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Page suivante : 1) La révolution socialiste mondiale Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Classe sociale opprimée, le prolétariat a en effet pour mission de se libérer de ses chaînes68, et de renverser l’ordre bourgeois capitaliste. Ce renversement de l’ordre bourgeois capitaliste doit être accompli par la révolution socialiste mondiale, révolution dans laquelle se retrouvent l’ensemble des faibles et des opprimés de ce monde : « Le jour approche […]
La Commune de Paris, mouvement révolutionnaire débutant le 18 mars 1871 et prenant fin le 28 mai de la même année, est critiqué par Trotski et celles et ceux se réclamant de sa pensée. Le but n’est pas ici de faire une exégèse de la Commune de Paris, ce qui constituerait un hors-sujet, mais bien […]