C’est la dimension interpersonnelle du burn-out. Elle se marque par une perte d’empathie à l’égard d’autrui : attitude négative vis-à-vis des patients et/ou des collègues (impatience, irritabilité, culpabilisation, moralisation, cynisme, réification, minimisation des difficultés vécues par les patients, etc.), détachement, froideur et sécheresse émotionnelle, syndrome de John Wayne (professionnel capable d’affronter toutes les difficultés, gérant seul ses problèmes, impassible, ne manifestant pas ses émotions et invulnérable à celles des autres), etc.
La dépersonnalisation se traduit également par de la méfiance et du pessimisme. Dans les cas les plus sévères, elle peut mener à la déshumanisation de la relation à l’autre (agression contre la dignité et l’intégrité physique, psychologique et sociale des individus, rejet, maltraitance, cruauté, etc.).
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