Lorsque l’affectivité est abordée, nous avons constaté que le sujet est vaste, beaucoup de concepts associés au mot affectivité apparaissent. Invariablement, nous nous dirigions vers une étude sociologique car la majorité des ouvrages utilise cette approche.
Nous voulions comprendre certains termes comme « besoins », « affect », « affectivité », « sentiment », « échange », « relations ».
Nous désirions également différencier la relation du côté individuel et du coté collectif.
Il y avait tellement de concepts que pendant plusieurs mois, nous avions perdu de vue notre premier objectif qui était de mieux comprendre comment les individus échangent lorsque la vie quotidienne est ponctuée par une rupture avec l’extérieur.
De cette manière, nous avons dû faire un choix parmi les nombreux concepts pour garder notre fil rouge sur les moments d’échange.
Notre directeur de mémoire a réussi à nous centrer sur l’approche phénoménologique, soit la relation homme-monde.
Cependant, comme de nombreux penseurs ont traité le sujet et que leurs concepts s’imbriquent souvent les uns dans les autres, la construction de notre corpus théorique a été longue et compliquée.
Il a fallu de nombreux mois pour que nous puissions enfin rédiger un texte cohérent et articuler les concepts entre eux.
Pour finir, ce sont les entretiens qui nous ont permis de cibler certains concepts essentiels à notre mémoire et ainsi construire l’ordre de nos chapitres.