Trois longues missions, en plus des petites missions ponctuelles d’un à trois jours (300 à 600 Km), ont été réalisés dans divers régions du Maroc (annexe V), dans le but de collecter différents scorpions et de les déterminer afin de connaître les scorpions responsables d’envenimations sévères.
Les arrêts que nous faisions tout au long du chemin concernaient généralement les régions rocailleuses, les ruines ou les murs de clôtures.
Souvent, il suffit de retourner une pierre pour découvrir qu’en dessous, un scorpion jaune est recroquevillé à l’ombre.
Les scorpions noirs sont, par contre, récoltés à l’intérieur des maisons (sous les tapis et matelas ou dans les charpentes), dans les vielles murailles de clôtures ou murs construits de terre et de pierres apparentes, ou alors les nuits d’été à proximité des maisons.
Pour récolter un scorpion, il faut le tenir par la queue à l’aide d’une longue pince pour ne pas être piqué, et faire attention car il essaye de se libéré en se retournant en s’accrochant à la pince. Ensuite, il est mis dans une boite transparente contenant au préalable un peu du sol sur lequel il a été trouvé.
Les scorpions sont observés avec une loupe « Olympus » et déterminés selon les caractères utilisés dans la classification de Vachon (1952) et de Lourenço (2005), (Annexe VI).