« A compétence égale, un Français au nom et prénom arabes a six fois moins de chances d’obtenir un entretien d’embauche que son homologue au nom et prénom français. Et cette mise à l’écart ne se limite pas à l’emploi. Elle touche aussi l’attribution de logements, l’accès aux loisirs, la formation professionnelle… Il serait plus que temps d’admettre cette sombre réalité »
Karim Bourtel, auteur de Le Mal-être musulman, enfants de la colonisation.
Les « musulmans » au sens médiatique du terme (NDA : Maghrébin) sembleraient être loin cette « toute puissance » que leur prêtent parfois les médias. Economiquement fragilisés alors que la plupart sont français depuis trois génération ou plus, il semblerait que les musulmans aient plus de mal à « intégrer » la société française que leurs prédécesseurs immigrés polonais, italiens ou portugais.
Avec un salaire 13 % plus bas et un taux d’emploi de 18 points en dessous de la moyenne (Economie et Statistiques, janvier 2011), les Français ayant au moins un parent originaire du Maghreb semblent souffrir de certaines difficultés.
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