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III-5 Quintessence…

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Ces deux dernières études démontrent indubitablement que les gaz d’échappement et les particules des V.C.F. sont à l’origine de nombreuses maladies et décès mais également responsables de coûts non-négligeables.

De surcroît, ces polluants pourraient très bien être responsables d’autres conséquences délétères comme la baisse de fertilité que l’on observe dans les pays « développés » ; notamment chez les citadins ; les dommages sur les bâtiments, la faune et la flore, ou bien, comme de récents travaux le mettent en exergue, des « liens entre exposition à la [pollution atmosphérique] pendant la grossesse et retards de croissance intra-utérine, risque de naissance prématurée, ou même risque de malformation. » (AFSSET, 2007, p.39).

L’ensemble des coûts relatifs à ces impacts restant injustement pris en charge par la société civile au détriment du principe « pollueur-payeur ».

Si c’est évident pour les enjeux de santé publique, on peut néanmoins illustrer le problème avec d’autres impacts : le ravalement des façades n’est pas facturé aux constructeurs de VCF, les dégâts sur la faune et la flore non plus !

Le V.E., non émetteur de gaz et particules est encore une fois et indéniablement, dans l’urgence climatique globale, le véhicule nécessaire aux agglomérations.

Plus spécifiquement, au regard de la partie consacrée aux enjeux environnementaux, le V.E. apporte une réponse sans appel aux nuisances sonores et à la pollution atmosphérique locale.

Au regard des enjeux économiques et sociaux, c’est un peu plus délicat car le V.E. face au V.C.F. est au centre d’enjeux économiques non négligeables donc d’enjeux sociaux du même acabit, le tout, selon les pays.

Mais, en 2010, l’enjeu économique lié au développement de V.E. est bien là et profitera incontestablement aux pays et industriels qui auront choisi de s’y investir sérieusement et donc de profiter du concept du « first mover advantage ».

Le V.E. participe peut-être aussi, intrinsèquement, à un changement de paradigme quant à la réflexion sur la construction de nos villes sur les bases du développement durable.

De surcroît, il se peut que des facteurs contingents, qui n’ont pas permis son renouveau il y a une quinzaine d’année, lui permettent enfin et peut-être de prendre son envol lors de cette décennie.

Globalement et sûrement, les sociétés devront changer leurs habitudes et faire une place considérable aux V.E. en prenant de diverses mesures, il n’y a plus d’autre choix.

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