Dans cette étude, le projet culturel – produit culturel – sur lequel nous avons décidé de nous focaliser sera un projet inscrit dans le champ du spectacle vivant.
Le spectacle vivant est défini comme « la rencontre physique entre des interprètes, un public et une œuvre artistique » (Robin, 1992) et fait référence aux arts de la scène, qui comprend le théâtre, la musique, la danse mais aussi les arts de rue et le cirque. Ces œuvres ont la particularité de posséder une temporalité particulière. En effet, une œuvre vivante peut être représentée de manière ponctuelle sur un territoire – concert au Stade de France par exemple -et possède du même coup un caractère exceptionnel. Mais en parallèle, par exemple pour les structures culturelles tels que les opéras, les salles culturelles ou théâtres, la programmation s’organise en général sur une année – ou saison culturelle – avec des œuvres représentées soit une seule fois – unicité de la représentation – et soit plusieurs fois de suite comme c’est souvent le cas pour les pièces de théâtre. De même, une œuvre peut également avoir lieu de manière continue dans le temps, avec une représentation tous les ans à la même date – plus ou moins fixe – possédant ainsi un cadre spatiotemporel fixe : c’est le cas des Festivals ou autres évènements culturels lesquels sont inscrits dans un calendrier – non-officiel.
Dans la continuité de cette définition de la problématique, au regard de citations que nous pouvons trouver sur la notion « d’évènement » : « ce n’est pas assez d’entreprendre ardemment, l’honneur de l’entreprise est dans l’événement » ou « c’est tout un événement, c’est une grande affaire, une chose inattendue » (Antig. III, 5, Rotrou) ; parmi les types de projets culturels existant dans le domaine du spectacle vivant, celui qui nous semble être pertinemment en adéquation avec le terme « détonnant » est « l’évènementiel culturel ».
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