On peut s‟interroger quant à l‟intérêt pouvant exister dans la reconnaissance de l‟assurabilité du risque putatif. La subjectivisation de la notion d‟aléa permet une protection accrue du consommateur (section 1) et se justifie essentiellement par le caractère psychologique de l‟aléa (section 2). Retenir une vision subjective de l‟aléa est donc permis puisque conceptuellement acceptable et objectivement honorable. Elle permet, en effet, la protection de la partie contractuellement la plus faible, qui est en l‟espèce, indéniablement, le consommateur d‟assurance.
Retour au menu : EVOLUTION DE LA NOTION D’ALEA EN DROIT DES ASSURANCES