Comme je l’expliquai dans l’introduction, faire fonctionner une entreprise, aussi petite soit-elle, est avant tout une question de décisions, de choix, de questionnements, de sacrifices, que l’on prend pour le bien de l’activité.
Je le savais déjà, mais mes trois mois de stage ont été l’occasion d’en prendre pleinement conscience, puisque les évènements et la croissance de mon activité ne m’ont pas permis de faire ce que j’avais envisagé !
CE QUE J’AVAIS PREVU…
Il était question à la base que je mette à profit ces trois mois de stage pour concevoir puis lancer de nouvelles prestations – relooking et conseil en image – en vue d’élargir mon offre. Comme il sera expliqué plus tard dans ce mémoire, j’avais déjà envisagé, et même testé, ce type de services quelques mois auparavant, avec un résultat qui ne me convenait pas trop.
Voir : Relooking Homme Lyon
J’étais donc déterminé cette fois-ci à tout mettre en oeuvre pour enfin pouvoir proposer à mes clients un produit de qualité. Voilà d’ailleurs le plan détaillé de la démarche que je devais suivre, sous forme d’un mind-mapping :
J’avais même commencé certaines des démarches, en prenant par exemple contact avec des boutiques pour créer des partenariats (tarifs préférentiels pour les clients relooking qui achètent des produits chez eux sous mon impulsion), et également quelques salons de relooking pratiquant le conseil morphologique, la colorimétrie et le visagisme. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps d’aller tellement plus loin dans la démarche, car d’autres impératifs ce sont imposés à moi dès le début du mois de Mai.
…ET CE QU’IL S’EST REELLEMENT PASSE
Pendant les mois de Mars et Avril, qui ont été les deux mois les plus chargés de notre Master, j’ai constaté un accroissement soudain de la demande pour des prestations de coaching. En l’espace de ces deux mois, j’ai eu 6 demandes de clients, soit à peu près autant que le nombre de clients que j’avais eu depuis le mois de septembre ! Malheureusement, entre les cours, les dossiers à rendre et les examens à préparer pour finir le Master, je n’ai pu honorer qu’une seule prestation et ai été contraint de mettre ces clients en attente jusqu’au mois de Mai. Une fois les cours et les examens terminés, j’ai pu commencer à prendre les clients en coaching, pour des prestations d’une durée allant de 4h à 10h.
Durant le mois de Mai, deux autres clients, qui m’avaient déjà pris chacun une prestation quelques mois auparavant, se sont rajoutés à mon agenda, si bien qu’entre les sept clients (qui ont totalisés 43h de coaching, sans compter la préparation des prestations, le suivi et les dépassements d’horaires…), plus la préparation et le tournage des chroniques de TLM jusqu’en Juillet, le travail sur le site et les autres impératifs, les mois de Mai, Juin et Juillet ne m’ont laissés aucun répit pour m’occuper des prestations de relooking !
Les deux premières semaines d’Août, nettement plus calmes en termes de coaching, m’ont permis de faire un travail éditorial sur le site qui en avait bien besoin, car le trafic commençant à s’effondrer. J’ai pu également me rendre quelques jours à Paris pour rencontrer les responsables du site BonneGueule.fr pour préparer un partenariat, dont je parlerai dans la troisième partie. Et les deux dernières semaines, pendant lesquelles j’étais en vacances, n’ont pas été dédiées un uniquement à la détente puisque j’ai profité d’une connexion internet pour finaliser les partenariats d’affiliation pour la diffusion de produits numériques, et réaliser ainsi mes premières ventes.
A TOUTE CHOSE MALHEUR EST BON
Faisant mon stage dans ma propre entreprise, les décisions que je voulais prendre pour celui-ci étaient également des décisions qui viendraient directement impacter la gestion de mon activité, et en l’occurrence, le déroulement des évènements m’a montré qu’il n’était clairement pas le bon moment pour prendre ces décisions là. Diriger une entreprise est une question de choix, certes, mais c’est également une question de timing.
J’ai préféré concentrer mes efforts sur des choix qui, d’une part, m’ont fait vivre, c’est important (mon entreprise étant ma seule source de revenue), et qui d’autre part m’ont permis d’engranger une expérience et des informations capitales au fonctionnement et à la pérennité de mon activité, que la mise en place des prestations de relooking ne m’aurait probablement pas apporté.
Je pense avoir fait les bons choix.
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