Afin de pouvoir effectuer une visite guidée à destination de la communauté sourde, le guide-conférencier doit impérativement apprendre sa langue : la LSF. Censé déjà parler plusieurs langues étrangères, il doit cette fois relever le défi d’acquérir une langue unique en son genre puisqu’il s’agit d’une langue gestuelle. L’enjeu linguistique ici est donc de taille puisque pour apprendre cette langue, il sera nécessaire de revoir en particulier tout le rapport que l’on a au corps, aux moyens mnémotechniques et aux manières de penser habituelles.
Page suivante : I.3.1 Qu'est-ce que la LSF ?
Retour au menu : Quels sont les enjeux du guidage en langue des signes ?