Nous avons choisi le port d’Abidjan parce que c’est le plus important de l’Afrique de l’Ouest notamment dans le domaine des trafics conteneurisés qui ont atteint 1000 000 de conteneurs.
Sont poids reflète celui de l’économie ivoirienne et l’importance des pays enclavés de son hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad, Guinée Conakry).sa croissance élevée est à référer au dynamisme de ces économies. L’importance des exportations générer par cet hinterland et surtout par la côte d’Ivoire elle même, donne au port d’Abidjan l’avantage d’un moindre déséquilibre import- export des trafics set lui confère une meilleure compétitivité. En plus de ces facteurs il faut également relever que les services du port d’Abidjan sont tellement bien organisés et sont toujours é la recherche de nouveaux marchés en concluant des coopérations soit avec les autres ports des pays développés soit avec les pays enclavés.
C’est ainsi que la côte d’Ivoire à associé les pays enclavés dans la gestion du port d’Abidjan .ainsi on remarque dans la composition de la communauté portuaire des représentants des chargeurs des pays enclavés et cela montre une politique d’implication de ces pays dans la gestion du port d’Abidjan.
L’avantage de cette implication c’est que les pays enclavés vont le considérer comme une faveur qu’on leur accorde et de ce fait, ils vont se sentir concernés et feront tout pour développer leurs activités dans ce port. En plus de cette implication des pays enclavés il faut relever aussi que l’avantage du port d’Abidjan par rapport aux autres ports réside dans le fret de retour .En effet le port d’Abidjan n’a pas de problème de retour de fret comme le port de Dakar sans compter le terminal fruitier qui traite en moyenne 400 000 tonnes de fruits par an et le terminal minéralier qui traite du clinker, du gypse, du laitier, du manganèse, etc., avec une cadence allant de 5.000 à 8.000 tonnes par jour. Alors qu’à Dakar la plus part des navires repartent avec des conteneurs vides ; ce qui rend plus chère les produits importés. Les autorités portuaires en concertations avec les autres membres de la communauté portuaire doivent avoir pour seule priorité de mettre en œuvre des politiques qui permettront aux navires qui viennent au Sénégal de disposer du fret de retour parce que c’est le principal problème du pays, des auxiliaires de transport maritime et les armateurs qui importent au Sénégal des marchandises. Pourquoi ne pas par exemple prendre les produits que le Sénégal exporte comme notamment l’huile d’arachide brute et le sel pour les développer à fond afin de disposer du fret de retour.
Après le benchemarking nous allons maintenant passer aux propositions de solutions c’est-à-dire à l’amélioration de l’offre de services au port de Dakar.
Page suivante : CHAPITRE 5 : l’amélioration de l’offre de services au Port autonome de Dakar
Retour au menu : L’optimisation de l’offre de services au Port Autonome de Dakar