La concentration humaine dans les villes implique des effets néfastes sur la qualité des eaux par la production des déchets domestiques et industriels dont les rejets se font très souvent dans les écosystèmes naturels sans traitement préalable. Dans les pays en voie de développement, cette situation s’empire à cause de la multiplicité des installations urbaines provisoires et très souvent inachevées, et du manque de structures appropriées d’assainissement des eaux usées. Compte tenu des mauvaises performances des structures conventionnelles et de leur inadaptabilité aux contextes de ces pays, beaucoup d’intérêt a été porté ces dernières décennies sur la phytoépuration des eaux usées. Les technologies développées exploitent les capacités d’adaptation des systèmes racinaires aux fortes charges polluantes, entraînant des relations symbiotiques entre les microorganismes et les racines qui favorisent l’élimination des polluants .