Dans cette section de notre travail, il est question de parler du leadership, des qualités d’un leader, de ses stratégies dans un contexte particulier de la RDC.
III.4.1. Définition
En parlant du leadership, KAKULE MATUMO KITSWIRI (113) pense qu’il signifie trois choses. D’abord, la conduite, dans le sens de conduire ou diriger un groupe vers un objectif bien déterminé c’est-à-dire prendre les gens d’un point A vers un point B en mieux. Ensuite, la qualité de chef dans le sens toujours de trouver des solutions à toutes les situations qui se présentent au groupe alors que l’on est en cours de route. Enfin, le sens de commandement ,que ce soit dans le domaine militaire , politique , ou administratif parce que on a autour de soi des gens à qui on délègue le pouvoir et l’autorité pour une coordination efficace des actions à mener.
Dans cette perspective, pour mettre un terme aux intérêts de grandes puissances sur la souveraineté de la RDC, le leader doit personnifier ces trois choses ci-dessus. Un leader doit comprendre ce qui se passe dans le pays. Il doit connaitre qui est l’ennemi de son pays et savoir comment le mettre hors l’état de nuire. C’est ainsi que Bony (114) conçoit le terme “leadership” comme un type de comportement par rapport à un groupe. Il souligne que le leadership est entendu en terme de dominance, d’un acte ou d’une réaction qui affecte l’attitude ou les actes d’autres personnes. C’est ainsi un processus par lequel un individu dirige, guide, influence ou contrôle les pensées, les sentiments ou les comportements des autres êtres humains (115).
Généralement , cependant , le mot leadership est un vocable anglais qui englobe tous les aspects soulignés ci-dessus et s’applique à une personne pour la conduite de sa vie personnelle , à un groupe des personnes , tout comme une entreprise de taille moyenne ou de très grande taille, au sens du commandement militaire ou à la direction des partis politiques ,des nations et des organisations internationales (116).
Bien entendu, les investigations se sont dédiées à chercher l’idée, le secret qui porte au succès de grands personnages de l’histoire. Il s’est avéré une formule que tous les gagnants ont mis en pratique, et sans laquelle ils ne seraient parvenus ni à être grands ni à être célébrés « leader ». Il est donc significatif pour un leader d’observer quelques conditions devant lui permettre d’aboutir à un résultat escompté. Il s’agit premièrement de diriger sa pensée vers un objectif déterminé que l’on désire atteindre et ne pas en détourner son attention. C’est la loi du plafond ou de profondeur. Elle dispose que l’aptitude au leadership est le plafond ou la profondeur qui détermine le niveau d’efficacité d’une personne. Lorsque la vision d’une personne est faible et que ses savoirs faire sont aussi faible, elle se remarque par l’absence de l’intuition et de l’impulsion positive. Deuxièmement, il faut élaborer un plan pour réussir à atteindre cet objectif. Un plan signé et détaillée que l’on doit suivre jour après jour, et qui fera que son activité soit organisée et pleine d’enthousiasme. D’où la notion de planifier dans la loi de navigation ou n’importe qui peut barrer le navire.
Mais pour tracer le cap, il faut nécessairement un leader. Troisièmement, il y a à développer un désir sincère de réaliser ce que l’on veut obtenir. C’est désir ardent qui est la plus importante motivation d’action. Désirer obtenir les succès résulte donc de l’habitude à atteindre ses objectifs. C’est ainsi quatrièmement d’avoir une grande confiance en soi-même. Cette confiance est rencontrée dans ses propres capacités et aptitudes pour pouvoir arriver au succès, en passant toute idée d’échec et en accordant la plus grande importance aux qualités positives que l’on possède plutôt qu’aux faiblesses ou aux possibilités de défaite. L’on doit stimuler la confiance en soi-même et ses propres capacités. L’on doit concentrer son esprit sur ses qualités positives, sa capacité de réussir et non pas sur les problèmes impossibles à résoudre. Mais avoir confiance en soi-même ne signifie pas s’en orgueillir ni vivre en s’attribuant « des certicats de bonnes conduite » et des excuses pour ses propres manquements Il faut donc affronter honnêtement ses propres erreurs et travailler constamment pour les corriger. Mais jamais il ne faudrait pas penser être inférieur à ce qu’on est. Sinon, il serait un mensonge qui peut mener à la lâcheté. La réalisation ou l’échec d’un exploit dépend en bonne partie de l’image qu’on a de soi-même.
Enfin, l’on doit se consacrer d’une façon tenace inlassable à l’objectif que l’on recherche, sans se laisser décourager par les obstacles , les critiques , les circonstances contraires ou les pensées , les actions ou les propos négatifs des autres. Cette énergie concentrée vers la réalisation d’un objet favorise de nombreuses opportunités. Ces dernières ne se laissent pas attraper par ceux qui ne faut rien. Au contraire, elles s’approchent génereusement de ceux qui osent attaquer ou travailler avec force pour arriver au succès (117).
Bref, il s’agit là d’une formule de base dont les congolais doivent graver non seulement dans leur mémoire par la répétition et l’étude, mais aussi qu’ils doivent appliquer dans une logique. Cela à la manière d’un capitaine qui conduit le bateau d’un port de départ vers un autre d’arrivée sans se perdre dans la mer malgré le déferlement des vagues. C’est ainsi qu’un leader doit exercer un certain nombre des fonctions dans la conduite de la nation congolaise
III.4.2. Les fonctions d’un leader
Construire un pays riche très prospère en RDC exige de bons leaders. Ceux-ci doivent remplir certaines fonctions importantes. HEMPHILL (118) en reconnait cinq au leader. Il s’agit de poursuivre l’objectif du groupe, l’administrer, pousser la troupe à, renforcer son sentiment de sécurité et agir sans considérer son propre intérêt mais celui du groupe.
Dans cet ordre d’idée, la fonction de « leader » est une forme d’interaction sociale s’exerçant entre individus qui occupent cette position et les membres du groupe. Poursuivre l’objectif du groupe pour un leader consiste à inventorier les besoins du groupe et décider d’y apporter solution en tenant compte du plan d’action tracée par eux et pour eux-mêmes. Ce plan d’action arrivera à convertir en réalité ce qui, maintenant existent dans les pensés. Le plan d’action évite les délais, les retards intitules, les attentes, les ajournements qui retardent la réalisation des idéaux. Le fait d’avoir un plan et la poursuite de la réalisation de ce plan détermine quoi faire, quand le faire, ou le faire pour agir et créent une quiétude inspiratrice c’est-à-dire une grande assurance dans l’action c’est ce plan qui réveille le potentiel endormi que l’homme a dans sa personnalité. Il fait sentir le battement de la force des talents, des aptitudes et des capacités qui se reposent en lui et qui peuvent lui apporter beaucoup de succès. Il est également considéré comme une niveleuse ». C’est lui qui va aplanir les difficultés et enlever les encombres qui bloquaient l’homme sur le chemin. Il est considéré tout de même comme un plan stratégique militaire qui signale au militaire chaque pas qu’il faut faire ou éviter dans le combat. De cette manière, l’aptitude d’un leader se mesure comme le plafond qui détermine le niveau d’efficacité d’une personne. Il s’agit de la manière de réfléchir (raisonner) en paliers successifs dans le travail afin d’atteindre le meilleur résultat ou le meilleur des objectifs.
En outre, administrer revient à coordonner les activités. Même si l’on est un leader visionnaire, la coordination nous révèle que seul l’on ne peut rien. Le leader travaille en équipe. Autrement dit, en concevant l’idée, il doit être accompagné de ceux qui l’aideront à coordonner l’action. Il s’ agit de renforcer la capacité du groupe en montrant à chaque individu l’importance du travail tout en le faisant jouir du résultat du travail. C’est ainsi que plus le nombre de personnes qui travaillent consciemment dans l’unité est élevé, plus le résultat est satisfaisant surtout lorsqu’elles jouissent les fruits de leurs labeurs (119).
Certes, toute personne a besoin de la de la sécurité, dans tous les domaines de la vie. Qu’il s’agisse de la sécurité sociale, de la sécurité alimentaire, de la sécurité des biens, de la sécurité lors de la circulation que de la sécurité du groupe,… cette sécurité doit être permanente afin que chaque membre de la communauté se sente dans son bain d’œuvrer librement à ses occupations.
Dans une communauté, l’intérêt individuel est sacrifié à l’intérêt collectif. C’est la raison pour laquelle, le leader est le premier à obéir à cette norme. Ainsi, il doit agir sans considérer son propre intérêt, mais celui du groupe (120). Quand les leaders congolais renonceront aux intérêts personnels (égoïstes) et aux intérêts étrangers, ils travailleront pour l’intérêt du Congo et de tous les congolais tout en assurant la sécurité de leur pays ou des congolais. Ainsi, les leaders congolais auraient répondu à la question où voulons-nous amener le pays ? C’est-à-dire ce point d’arrivée est-il favorable, agréable et communautaire. C’est pour combien de temps que nous y serons. Aussi, faudrait-il donner les impulsions à toutes les situations inacceptées où les congolais ont perdu la confiance en eux-mêmes en croyant qu’ils ne peuvent rien faire sur cette planète.
Tout de même faudrait-il se sacrifier pour le bonheur de son pays. Le congolais doit voir les priorités et refuser les alternatives à la victoire en vue de trouver les moyens de gagner ou d’atteindre le dernier palier de priorités.
Le même congolais doit avoir la confiance aux autres congolais. Il doit avoir la compétence, être un homme de relations et avoir des bons caractères. Il s’agit là les qualités pour personnifier le leadership. C’est avec une vision de haut sommet des performances que les leaders peuvent conduire les troupes.
Les leaders congolais doivent, enfin, former d’autres leaders. L’objectif est de préparer une succession durable et objective portant la confiance ou le fondement du « leadership ». C’est ainsi qu’ils doivent servir leur nation.
En définitive, il faut retenir que les personnes, les associations ou les pays sans buts vagabondent sans jamais parvenir nulle part. Ce sont les objectifs qui favorisent la concentration sur le résultat et qui suscitent chez les individus, le souci de l’accomplissement et du progrès (121). Mais attendre les objectifs nécessite des stratégies.
III.4.3. Les stratégies d’un leader
Pour que le leader puisse bien conduire la troupe, il doit avoir des stratégies dans plusieurs domaines. Celles-ci peuvent être regroupées en trois niveaux.
D’abord, les stratégies de résolution des problèmes ou des (conflits). Ce sont les heuristiques qui sont les techniques puissantes pour résoudre un problème. Leur choix doit dépendre beaucoup de problèmes et de la finalité poursuivie en s’attaquant aux causes et non aux effets.
Ensuite, les stratégies dites de contrôle qui organisent le processus de résolution du problème ou d’accomplissement de la tâche. Ces stratégies de contrôle contiennent une part de surveillance, de diagnostic et de correction.
Enfin, les stratégies d’apprentissage qui sont des stratégies pour acquérir les différents types de savoir que l’on a déjà décrits. Autrement dit, avoir un point de départ et aller de victoire à victoire à la manière des vagues successives.
Bref, il faut avoir un leader de l’impulsion, de l’intuition, de vision et serviteur dans un esprit de partage équitable du revenu national. C’est le leader caractérisé qui peut orienter ce dessein pour permettre à tous de bâtir une existence acceptable. C’est-à-dire une existence qui doit être loin du spectre de la misère et de la faim. C’est à l’exemple de toute entreprise qui a la volonté de se tailler la part du lion des bénéfices provenant d’un marché futur. Il s’agit donc à la nature d’une entreprise qui doit se doter des avantages décisifs au client tout en construisant son avenir et non s’imaginer ; c’est-à-dire stimuler sa révolution.
III.4.4. Le leader congolais et la révolution
Nous pensons que le leader congolais devrait- suivre les idées révolutionnaires d’ANTOINE GRAMXI (122) qui privilégie la révolution douce. Cela doit avoir deux phases.
D’abord, la phase de la conscientisation c’est-à-dire la sensibilisation de la population, leur enseigner l’éducation civique et politique de masse. On ne peut réussir une révolution sans les masses populaires. Et lors qu’elles sont mobilisées et politisées, elles dégagent les énergies telles que qu’aucun pouvoir oppresseur ne saura résister (123). Cette conscientisation comme première phase de la révolution douce a été témoignée par Jules chomé en ces termes :
« Je garderai toujours le souvenir de ce soir où quand nous avions fini de travailler et que je me préparais à regagner mon hôtel ; je montais à l’étage pour saluer madame Mulele et que je trouvais là, assise par terre devant la télévision, parce que l’ambassade manquait des sièges, les petits Lumumba mêlés aux petits mulele… une quinzaine d’enfants ayant retrouvé une atmosphère familiale.
A cette époque, j’avais en conscience de l’extraordinaire présence de Mulele , de la gravité avec laquelle il abordait le problème de son pays. Il n’avait pas encore été en chine. Il n’avait eu besoin d’aller en chine pour être convaincu de ce que seule une évolution pouvait débarrasser le Congo des traitres à la solde de l’étranger et permettre au peuple de prendre en mains ses propres destinés (124)… ».
Ensuite, la phase de l’exercice du pouvoir qui consiste à l’instauration de la justice sociale. Cette seconde phase nécessite le concours de plusieurs forces qui sont constituées de tous les participants à l’appareil idéologique de l’Etat, notamment les intellectuels parce que la révolution consiste aussi au renversement des modes de penser. C’est ainsi que GRAMXI insiste sur la notion de l’idéologie et l’instauration de la justice sociale.
Autrement dit, le leader congolais pour qu’il réussisse la révolution dans son pays, il doit travailler avec la masse. Il doit la conscientiser et la sensibiliser de là il veut amener le pays dans une justice sociale, fondement de toute paix en société. C’est ainsi que ce leader prétendra changer le cours de l’histoire.
III.4.5. L’autoproduction
Par l’autoproduction, nous entendons le fait de produire soi-même, ce dont on a besoin, et entreprendre de produire ce dont on aura besoin. Et nous savons que personne ne peut produire seul ce dont il a besoin. De ce fait, la nécessité de complémentarité s’impose ; d’où les facteurs de production comme l’homme, le travail, la nature et le capital. L’homme doit travailler dans la nature dans le but de rendre sa vie plus agréable, plus facile et plus vivable en communauté (125).
C’est ainsi que par rapport aux richesses naturelles du Congo par exemple l’autoproduction de ces ressources est une nécessité, l’exploitation de nos minerais et leur transformation au Congo. Il s’ajoutera la mécanisation de l’agriculture et la pêche afin de pouvoir gérer la faim.
Cependant, cette autoproduction sera renforcée par un certain nombre de facteur comme l’implantation sur le territoire congolais des industries et des laboratoires médicaux pour gérer soi-même la santé, le transport de la technologie et l’érection des universités technologiques (126).
Si donc les pistes ci-dessus sont appliquées correctement, le Congo peut tenter de mettre en terme aux intérêts de grandes puissances qui gangrènent sa souveraineté depuis son indépendance en 1960.
Bref, l’autoproduction libère de la dépendance même si l’on ne peut produire seul ce dont l’on aura toujours besoin.
III.4.6. Le leader dans l’architecture
Nous voulons épingler ici la notion d’architecture stratégique. Dès lors ‘ « l’architecte » doit avoir la capacité de rêver ce qui n’est pas encore. C’est à l’exemple d’une cathédrale là où n’existe qu’une plaine balayée par le vent et une élégante travée qui enjambe un gouffre jusque là infranchissable (127) dans le but d’y construire ce qui n’est qu’un dessein, un ensemble des visions, des pensées ou rêves qui peuvent permettre d’accéder à la résolution du problème.
Mais, il faut également élaborer un plan, permettant de transformer son rêve en réalité. C’est un dessein d’idée cartographiée.
L’architecte doit être à la fois rêveur et dessinateur. Il marie l’art et la technique pour matérialiser ses rêves (desseins).
Sur ce, MEISTER écrit : « science et techniques sont avant tout des phénomènes sociaux, maniés par des hommes en fonction de leurs besoins et leurs intérêts » (128). C’est à cela que les leaders congolais doivent s’accrocher et réfléchir de la sorte pour dessiner la vision de la RDC.
Toutefois, chaque entreprise a sa propre architecture de sa formation. Elle est constituée d’une infrastructure technologique moderne et de modes dominants de communication entre individus ainsi qu’entre services. Le Congo doit également avoir son propre leadership de sa formation. Il doit avoir une base solide dans la conception politique, la réalisation de cette politique dans une administration flexible entre les gouvernants et les gouvernés.
Son élaboration va dans le sens de résoudre les défis en se concentrant sur les avoirs (richesses) la capacité intellectuelle et les techniques et technologies.
Dans cette perspective, la RDC doit avoir également sa propre architecture sociale. Celle-ci doit élaborer des normes des comportements congrès à une hiérarchie de valeurs implicites. Il s’agit des valeurs et des comportements que le leader doit chercher à recruter. C’est ainsi que le Congo à son propre service financier qui est une liquidité dans le bilan. Il a également son système de formation comptable et le budget d’investissement. Ce système se repose nécessairement sur une conception de paiement d’impôt et taxes, des ressources provenant des entreprises étatiques et paraétatiques, du tourisme et du porte feuille.
Et enfin, le Congo a besoin d’une architecture stratégique. Il s’agit , pour, le leader, de déterminer quel nouveau problème va se présenter et entreprendre les préventions en temps utile. Il compte proposer dans un temps fixe les objectifs à atteindre et entreprendre l’exécution. En fait, se doter d’une architecture stratégique, c’est fondamentalement dessiner un plan de mise au point de nouvelles fonctionnalités d’acquisition, de nouvelles compétences ou de migration de compétences existantes, d’acquisition de nouvelles technologies et techniques et de configuration d’interface avec d’autres pays, puis d’un contrôle total et effectif du territoire national. Ces options du leader doivent aller de génération en génération et d’année en année. Ce type de leader ne doit pas être source du malheur, en érigeant des barrières ou des situations qui arrêteront les générations à venir dans un domaine quelconque pouvant rendre la vie vivable. Il ne doit pas l’être non plus en discernant les fondements sur lesquels s’est construit le monde où ils vivent aujourd’hui, en comprenant la complexité du temps présent et la diversité du monde actuel dans la domination géographique institutionnelle, socio-économique et culturelle en confortant l’histoire nationale de son pays à une vision plus générale de l’histoire du monde et en replaçant dans le cadre chronologique, dans l’enracinement historique et dans l’aire géographique des nombreux faits (129).
Dans ce cadre, un bon leader doit donc en tirer les meilleures leçons en vue de prendre des décisions déterminées au profit de l’intérêt national. Il doit le faire accompagner des dispositifs scientifiques-techniques et technologiques dans le but de la consolidation de son territoire qui pourra faire échec aux intérêts définis par les étrangers sur la souveraineté de son pays.
III.4.7. Promotion de l’intérêt national
Notons ici qu’une réflexion stratégique sur la définition de l’intérêt national congolais doit être bien murie. Les institutions nationales doivent veiller quotidiennement à la consolidation de l’unité nationale, vetrice d’une nouvelle puissance nationale. Au Congo, il doit y avoir aussi la notion de la morale publique pour promouvoir la bonne gouvernance et le respect de la chose publique (130). Il faut adjoindre ici la lutte contre la concussion, la pénurie, le détournement des deniers publics, la non personnalisation du pouvoir et l’impunité. Si une telle politique est mise en œuvre de manière efficace, les ressources de la RDC peuvent soutenir et entériner la consolidation de sa souveraineté. Ce qui nécessitera d’être accompagné par des dispositifs scientifiques techniques et technologiques.
113 KAKULE MATUMO KITSWIRI , cours de leadership , inédit , FSSPA, RI, UOR/Butembo, 2009-2010,p3
114 HENRI BONY cité par KAKULE SIVIRIHANI, les mécanismes du néocolonialisme en Afrique subsaharienne, mémoire , RI, FSSPA,UOR, Butembo, 2009-2010,p.28
115 HENRY BONY, opcit, p 28
116 KAKULE MATUMO KITSWIRI , opcit , p 2
117 XXX, leadership, les succès à la portée, éd. medi-spaul, Kinshasa, 2005 ; p. 10
118 HEMPHILL cité par KAKULE SIRIVAHANI, op cit, p40
119 KAKULE SIRIVAHANI, op cit, p29
120 Idem, p50
121 A. D’SOUZA, Leadership. diriger avec éfficacité. volume3, éd ; paulimes, Africa, NAïrobi, 1994, pp.126-128.
122 A. KATSUVA MUHINDO, théories et doctrines politiques et sociales, inédit, G3 RI, /Butembo, 2009-2010, p.4
123 KALELE, pour mieux comprendre le néo-colonialisme en RDC éd. KIMPWANZA, ROME (Italie) septembre 1996, p 30
124 JULES chomé ;, l’ascension de Mobutu du Sergent Joseph Désiré au général Seseseko , éd. complexe , Bruxelles , 1975, p 17.
125 M. KAKULE SIRIVAHANI, op cit .p 32
126 P. KAKULE MATUMO KITSWIRI, op.cit, p.3
127 CK. GARHA HAMEL PRAHALARIS, la conquête du futur, ed, inter-édition, Paris, 1995, p.13.
128 A. MEISTER, L’Afrique peut elle partir ? ed seuil paris, 1966, p.407.
129 M. KAKULE SIRIVAHANI, op.cit, p.45
130 Pierre de QUIRINI, expliquez-moi la démocratie, édition épiphanie, Kinshasa,1999, p.11
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