« Décrite pour la première fois en 1817 par un médecin anglais qui lui donna son
nom, la maladie de Parkinson est une affection dégénérative du système nerveux
central. Les zones spécifiquement atteintes sont les neurones producteurs de
dopamine (système dopaminergique). La dopamine est un neurotransmetteur, c’està-
dire une molécule chargée de transmettre l’information entre les neurones. Lorsque
la production ou la circulation de la dopamine est diminuée, les cellules nerveuses
communiquent mal. Cela se traduit par de nombreux troubles, dont ceux de la
maladie de Parkinson. (…) À côté de ces troubles majeurs, la maladie de Parkinson
se manifeste par des symptômes secondaires : douleurs, crampes, fourmillements,
constipation, mictions urgentes, chute de tension à l’occasion d’une levée trop
brusque, sueurs et salivations abondantes, anxiété, déprime, irritabilité, manies,
…Rarissime avant 45 ans, la maladie de Parkinson atteint les sujets plus âgés : 1 %
de la population est concernée après 65 ans, et le pic de fréquence se situe autour
de 70 ans. »(23)
Le vieillissement en soi n’est pas une maladie, mais peut bien être une porte d’entrée
pour une ou plusieurs pathologies. Le nombre croissant des personnes âgées,
atteintes de pathologies ou pas, devient une problématique sociale difficile à gérer.
C’est ainsi que vont voir le jour les Maisons de Repos pour Personnes Agées
(MRPA), les Maisons de Repos et de Soins (MRS), les Centres de Soins de Jour
(CSJ), Résidences Services (RS), Centres d’Accueil de Jour (CAJ), …, pour tenter
de résoudre cette problématique.
23 Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), « Maladie de Parkinson », site officiel :
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-dinformation/
maladie-de-parkinson, consulté le 06/06/2012.