Une personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer ou apparentée vit dans un
monde qui, à certains moments, peut la terrifier ; elle se met alors à s’agiter. Une
porte ouverte, une personne suivie, un escalier qui la conduit devant un autre couloir,
et la personne âgée se sent dans un horizon nouveau : elle s’évade.
Je n’ai pas traité de cas de fugues durant mon stage. Cependant, ce sont des
problématiques assez fréquentes dans les Maisons de Repos.
Quelques mesures sont à appliquer au quotidien pour limiter le risque de fugue :
– chercher à comprendre le sens des déclarations et les comportements de la
personne âgée en prévention d’une éventuelle fugue,
– répondre favorablement à ses souhaits chaque fois que possible pour éviter
de la contrarier,
– prendre surtout le temps d’écouter et de parler avec la personne âgée,
– proposer des occupations qu’elle aime, éviter la fatigue, l’ennui et les
changements trop brutaux, ne pas laisser la personne âgée seule et
programmer des sorties si possible quand l’état physique de la personne âgée
le permet,
– ne pas susciter l’envie de sortir
– informer le voisinage des troubles de la personne âgée, marquer ses
vêtements,
– disposer en permanence d’une photo récente.
Lorsqu’une personne âgée vient de faire une fugue, il ne faut surtout pas la brutaliser
ni la réprimander, il suffit de :
– garder son calme
– rassurer et réconforter la personne âgée
– ne pas priver la personne âgée de quoi que ce soit qu’elle pourrait ressentir
comme une punition.
Que ce soit la fugue ou le non-respect des termes du contrat, le travailleur social
devra agir avec sagesse.
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