Il s’agit maintenant de formuler des hypothèses empiriques, que nous libellons en ces termes :
– La logique de la « bonne gestion » contenue dans la vision de la maternité ne correspond que partiellement à la réalité et l’accès à la maternité n’est pas toujours anticipé. Et que l’accès à la maternité soit anticipé ou non, il existe des personnes plus fertiles que d’autres et donc plus exposées à une grossesse. Autrement dit, les grossesses effectives ne sont que la partie visible de comportements moins cartésiens que ce que l’on voudrait croire.
– Le processus de décision met en oeuvre plusieurs rationalités qui interagissent. Ces interactions ont lieu entre les différentes logiques et se nourrissent des échanges interpersonnels. Lors de ces échanges, la compréhension n’est pas transparente, il peut y avoir transformation du message.
– La domination masculine, comme composante sociale incorporée, joue un rôle dans les normes qui régissent l’accès à la maternité.
– Le contexte socio-légal influe sur les représentations et sur la façon de vivre cet événement.
Page suivante : La méthode de recueil des données
Retour au menu : Etude sociologique du processus de décision dans le cas de figure d’une IVG