A l’échelle des bassins versant, en vue de ralentir les crues et de diminuer leurs impacts, les petits barrages écrêteurs de crues sont souvent, parmi un ensemble de mesures, un des éléments clef du ralentissement des crues. Les objectifs de la protection contre les inondations par l’intermédiaire d’un tel ouvrage sont multiples. En effet, en cas de crue le barrage permet de diminuer (et dans l’idéal, empêcher) les pertes en vies humaines, réduire les pertes économiques (directes et indirectes), réduire les autres impacts (pertes de biens non remplaçables, traumatismes, etc…). Cependant, ce ne serait qu’illusion de penser que ce type d’ouvrage ou tout autre moyen présente une protection absolue contre les crues et les inondations. Tous les ouvrages présentent des limites. Ces limites sont dues aux enjeux pour lesquels l’ouvrage est construit, à l’emplacement de l’ouvrage (emplacement qui peut être un facteur limitant pour les dimensions de l’ouvrage). Ces limites peuvent également être économiques.
Ces ouvrages ne sont pas sans risques (insuffisance ou mauvaise estimation de la protection, rupture) et les impacts peuvent être multiples, tant sur les populations que sur le fonctionnement physique et hydrobiologique des cours d’eau (Cf. 6.9). Les barrages comme celui devant être réalisé sur l’Henx doivent être un élément de diminution du risque encourut par les populations et non un facteur aggravant.
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