Langage de programmation Sun – Java
Le parcours sinueux de Java pour accéder au marché a débuté lorsque Patrick Naughton, un programmeur âgé de 25 ans, a déclaré au PDG de Sun, Scott McNealy, qu’il quittait l’entreprise. McNealy a demandé à Naughton d’évaluer ce que Sun faisait mal et il a répondu que l’entreprise, connu à l’époque pour ces postes de travail destinés aux entreprises, passait à côté du marché en forte croissance des consommateurs d’ordinateurs personnels. Son courriel de 12 pages est rapidement devenu un cri de ralliement pour changer l’orientation de Sun. Naughton est resté et Sun a créé un groupe supposé pénétrer le marché des consommateurs. James Gosling, un membre de ce groupe a élaboré un langage de programmation élégant orienté objets appelé Oak (rebaptisé ensuite Java), que Sun espérait d’abord voir utiliser par Time Warner dans ses décodeurs pour le câble. Lorsque cet accord a échoué, il a été pensé que ce langage serait abandonné… Il a fallu que Bill Joy, un cofondateur de Sun, défende le projet. Joy a réalisé qu’avec l’explosion du web, un langage de programmation comme OAK pouvait être utilisé sur différentes plateformes – ordinateurs, téléphones portables, PDA, etc. Joy a également compris que le secret pour faire de Java un programme essentiel multiplateforme était de céder le langage et le kit de développement. Fin 1996, Java comptait près de 100 titulaires de licence et avait attiré 6000 développeurs.
Source : http://www.bnet.com/2403-13070_23-196888.html?tag=content;col1
Une entreprise qui donne la liberté de développer de nouvelles idées au sein d’une entreprise ne signifie pas la garantie d’un comportement intrapreneurial. Il faut de plus qu’ils soient encouragés dans leur processus. C’est le rôle des cadres qui permet d’avoir une un comportement porté vers l’innovation, comme des formations favorisant l’intrapreneuriat. Lorsque je fais référence aux cadres, c’est à tous les niveaux (petit, moyen et de première ligne). Dans le cas précédent, la réussite du projet tient au fait que la direction a été à l’écoute de son employé tout en lui laissant l’autonomie d’avancer ces attentes.
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