A. L’intérêt de l’étude
L’intérêt de cette étude se situe à un triple niveau.
D’abord, aux professionnels des médias, cette étude pourra permettre de prendre exemple les uns sur les autres en matière de pratiques respectant la présomption d’innocence. Elle peut également leur faire prendre conscience de l’impact du traitement de l’information sur la présomption d’innocence des justiciables.
Ensuite, les personnes dont la présomption d’innocence est atteinte par les médias pourront trouver dans cette étude les résolutions proposées par le législateur, la jurisprudence et les professionnels des médias.
Enfin, par les développements suivants, le public devra savoir à quel moment il peut exiger du journaliste l’exécution de son obligation d’informer et quand est-ce cette créance n’est pas exigible.
B. Les objectifs de l’étude
L’objectif principal de cette étude est de jauger le principe de la présomption d’innocence à l’aune de la pratique journalistique des quotidiens burkinabè. En clair, il s’agit de voir si la presse quotidienne burkinabè en tient compte dans le traitement de l’information.
En outre, notre ambition est que les différents quotidiens dans lesquels des atteintes à la présomption d’innocence ont été relevées prennent la mesure des efforts à fournir pour préserver les droits fondamentaux des personnes dont ils parlent dans leurs colonnes.
Enfin, un autre objectif de cette étude est de contribuer à la réflexion sur la nécessaire conciliation entre le droit à l’information d’autre part et les autres droits de la personnalité et particulièrement la présomption d’innocence d’autre part.
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