« Les interrelations constituent l’ensemble des relations qui ont lieu dans une
situation professionnelle. Il s’agit de relations de membre à membre qui ne sont pas
neutres, car elles sont chargées socialement et émotionnellement. Dans ces
relations, se mêlent les contenus, les formes des relations interindividuelles et leurs
répercussions sur les autres instances institutionnelles ainsi que sur les tâches de
chacun. » (81)
Les interrelations se font entre travailleurs de différents secteurs, et ce pour le bienêtre
du pensionnaire. Cela concerne régulièrement le suivi des pensionnaires en
MRS et des pensionnaires hospitalisés, ainsi que les consultations des résidents
pour la constitution des menus.
« La personne qui demande une aide est en général en situation d’infériorité,
d’insécurité. Elle a peur d’être jugée, de mal répondre. Le client a le droit de
connaître le but de la collecte d’informations. Il a également le droit de connaître la
procédure et ses droits de recours. »(82)
Il est vrai que le pensionnaire n’exprime pas aisément ses demandes. C’est souvent
sa famille pour ceux qui en ont, et l’institution elle-même (qui veut en juger la
nécessité) pour ceux qui n’ont pas de famille. La relation d’aidant-aidé met déjà le
demandeur dans une situation de dépendance, dans une situation d’infériorité
potentielle. L’aidant doit confronter sa pratique face à la réalité que vit la personne en
face de lui.
81 R. SAFI, «Groupements, organisations, institutions – Analyse institutionnelle et pratiques sociales», HELB
ILYA PRIGOGINE-EOS, 2006, Bruxelles, p 63.
82 D. NOOTENS, « Travail social individuel » HELB ILYA PRIGOGINE-EOS Bruxelles, syllabus 2010-2011,
p 48.
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